Lorsque nous devons quitter notre domicile pour poursuivre de nouveaux rêves, nous sommes souvent confrontés à l’incertitude quant à ce que sera notre nouvelle vie ou, parfois, nous avons des attentes très élevées et nous sommes envahis par le mal du pays.
Le mal du pays fait partie de notre vie et il est normal de le ressentir lorsque nous quittons notre maison pour une nouvelle résidence et que nous laissons beaucoup de choses derrière nous. Cependant, c’est l’occasion de se rappeler les bonnes choses, le chemin parcouru par la vie et les possibilités qui s’offrent à nous.
Si vous éprouvez ce sentiment dans votre nouvelle résidence, nous vous en parlons un peu et vous donnons quelques conseils pour le gérer au mieux.
Qu’est-ce que le mal du pays?
Le mal du pays est un sentiment qui peut se traduire par du stress ou de l’anxiété et qui se manifeste après une séparation d’avec des personnes ou des lieux que l’on connaît. Il est courant d’éprouver ce sentiment lorsque l’on déménage dans une nouvelle résidence et que l’on est contraint de quitter son domicile.
Il peut toucher n’importe qui, qu’il s’agisse d’un étudiant local ou international, et il est important de préciser qu’il peut être ressenti à n’importe quel degré ; en d’autres termes, quelle que soit la distance, le mal du pays peut être ressenti simplement en ne se trouvant pas dans un endroit familier, même s’il s’agit simplement de tourner au bout de la rue.
Heureusement, ce mal ne dure généralement que quelques jours. Selon la National Union of Students (NUS), bien qu’il affecte généralement 50 à 70 % des étudiants au cours de leurs premiers mois à l’université, la plupart des symptômes disparaissent après la troisième semaine.
Pourquoi ai-je ce sentiment?
Le mal du pays survient le plus souvent au début de l’année universitaire. Toutefois, dans certains cas, les étudiants s’adaptent beaucoup plus rapidement, mais ressentent le mal du pays au bout d’un mois environ, lorsque la réalité de l’université commence à se faire sentir après le déménagement.
Il est également courant de ressentir le mal du pays dans les semaines qui suivent les vacances de Noël, après avoir passé de bons moments avec les amis et la famille à la maison, car la personne peut alors se retrouver seule ou hors de sa zone de confort.
Comment savoir si j’ai le mal du pays?
Bien qu’il puisse être lié à une humeur triste ou désenchantée, le mal du pays peut en réalité se traduire par d’autres symptômes, notamment
- des troubles du sommeil
- des sentiments de colère, de tristesse, de nausée ou de nervosité.
- Vous pouvez vous sentir seul, isolé ou timide.
- Vous pouvez également vous sentir accablé, très peu sûr de vous ou même paniqué.
- Il se peut que vous ayez soudainement une faible estime de vous-même.
- Maux de tête
- Manque d’appétit ou de concentration.
Il est très important de distinguer le mal du pays des sentiments de tristesse et de dépression. Le mal du pays dure généralement quelques jours et n’entraîne pas nécessairement de problèmes de santé. Si vous avez l’impression qu’il vous affecte plus que de raison, demandez l’aide d’un professionnel.
Conseils pour faire face au mal du pays
Tout d’abord, vous devez comprendre qu’il est tout à fait normal de regretter un environnement familier et d’avoir du mal à s’adapter à un nouvel environnement après un déménagement ; le mal du pays n’est pas une faiblesse ou quelque chose dont il faut avoir honte.
Le meilleur moyen de surmonter lentement mais sûrement le mal du pays est d’explorer sans crainte la vie universitaire. Même si elle peut être intimidante au début.
Un bon moyen d’y faire face est de rencontrer des personnes partageant les mêmes idées et de s’inscrire dans des clubs et des associations. C’est aussi une bonne idée de former des groupes avec lesquels vous pourrez visiter de nouveaux endroits et vivre des expériences nouvelles et enrichissantes.
Faire de l’exercice, bien manger et réguler son sommeil sont également des activités essentielles pour faire face au mal du pays.
Normalement, le mal du pays nous pousse à rentrer directement chez nous le premier week-end. Cependant, il est recommandé d’utiliser ce temps pour apprendre à connaître votre environnement et rencontrer de nouvelles personnes avec lesquelles vous vivrez de nouvelles expériences. Ne vous découragez pas si le fait d’être étudiant n’est pas immédiatement l’expérience extraordinaire que vous espériez. Cela viendra avec le temps, au fur et à mesure que vous vous installerez.
Où puis-je trouver une aide extérieure?
Si vous avez le mal du pays au point que la tristesse ou d’autres sentiments négatifs s’installent, n’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel ou d’un proche.
De nombreuses universités proposent également des services de soutien professionnel. Ils ont beaucoup d’expérience dans l’aide apportée aux étudiants qui ont le mal du pays pour s’adapter à la vie universitaire. Ce qui peut aussi vous permettre d’échapper au mal du pays.
Le mal du pays n’est pas une mauvaise chose, il doit simplement être canalisé de la meilleure façon possible pour faire de votre nouvelle vie, en résidence et à l’université, la meilleure chose qui vous soit jamais arrivée.
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